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76 boulevard Vauban, Lille
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École Psychanalytique des Hauts de France
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HISTORIQUE
– Depuis son individualisation en 1943 par le pédopsychiatre américain, Leo Kanner, la conception de l’autisme infantile précoce a beaucoup évolué. Faute de marqueur biologique spécifique, la définition du trouble repose uniquement sur une constellation de symptômes construite consensuellement par des votes entre professionnels, largement influencés par des groupements de famille ou des promoteurs de méthodes éducatives ou thérapeutiques. D’abord considérée comme désignant un nombre très limité de cas, la dénomination d’autisme s’est étendue d’un côté vers des enfants jusque-là considérés comme souffrant d’un retard mental majeur du fait de lésions cérébrales authentifiées, de l’autre vers des sujets présentant des difficultés de socialisation, avec une intelligence normale voire supérieure (le syndrome d’Asperger, disparu des dernières nomenclatures américaines). Le diagnostic de trouble du spectre autistique (TSA) est aujourd’hui conféré à des populations très hétérogènes auxquelles ne peut être proposée une offre unidimensionnelle.
– Dans l’immédiat après-guerre, les parents d’enfants dits « inadaptés », avec l’appui de professionnels, ont obtenu la prise en charge par la Sécurité Sociale d’institutions résidentielles ou semi-résidentielles appelées « médico-pédagogiques » puis « médico-éducatives » (IME) parce qu’elles offraient, en un même lieu, des soins, une éducation et une instruction. Le souci commun des familles et des professionnels était alors de protéger des enfants fragiles du contact estimé trop stimulant voire traumatisant avec le milieu normal et de développer, dans un cadre plus apaisant, une éducation spécialisée, adaptée aux compétences des enfants. Lorsque les travaux américains ont commencé à être diffusés en France, les pédo-psychiatres ont individualisé dans l’ensemble des enfants inadaptés, sous le nom de psychoses infantiles, des souffrances spécifiques qui nécessitaient une approche particulière mettant davantage l’accent sur les soins, sans négliger pour autant l’éducation et la pédagogie. Cependant, des parents se constituaient en association spécifique pour les enfants ayant des troubles de la personnalité. Ainsi se sont organisés, en France, deux systèmes parallèles, financés tous deux par la Sécurité Sociale : le système sanitaire représenté, pour l’essentiel, par la pédopsychiatrie publique de secteur, le système médico-social quasi exclusivement associatif. Longtemps, l’impossibilité administrative de prescrire pour un enfant donné une double prise en charge a empêché la collaboration et même maintenu une certaine concurrence entre les deux systèmes.
Rapport sur les avancées et les apports des psychanalystes français
INTRODUCTION
De façon récurrente, la psychanalyse et/ou les psychanalystes sont mis
sur la sellette par l’actualité. Aussi la discipline fondée par Freud au début du
20ème siècle reste-t-elle liée, dans l’esprit du public et des décideurs politiques,
à des représentations fragmentaires et hétérogènes, souvent identifiée à une
source de controverses. Pourtant, directement ou non, dans leur cadre social,
professionnel ou de leur vie privée, les citoyens français sont de plus en plus
souvent mis en présence de notions issues de la psychanalyse. C’est le
contraste entre, d’une part une influence psychanalytique qui se développe
loin de toute hégémonie, et d’autre part des attaques sporadiques, parfois
malveillantes, qui a décidé les spécialistes à dresser un état des lieux de la
psychanalyse en France. Leur but est de faire saisir à tous ceux qui sont
concernés les principaux enjeux de cette situation, paradoxale en
apparence.Suite : ici
Méta
Manifeste pour la préservation des CMPP et la liberté d’exercice de ses acteurs.
La Haute Autorité de Santé vient de publier un guide sur les Troubles Spécifiques du Langage et des Apprentissages (TSLA), promulguant une vérité d’État : les troubles « dys », les TSLA, seraient la conséquence de troubles cognitifs spécifiques neuro-développementaux.
L’organisation technocratique de cette planification des soins exclut tout avis ou toute pratique autre que ceux prescrits par la Haute Autorité de Santé. Elle tend à uniformiser progressivement et contrôler souverainement la totalité du champ des soins psychiques.