Le sort fait à l’enfance a été la première initiative de l’A.P.L.P. Après tout la psychanalyse s’est construite grâce à la découverte de l’infantile et elle a montré que son refoulement était l’origine cachée – non seulement des symptômes – mais de la psychopathologie de la vie ordinaire, comme de ses sublimations culturelles.
C’est pourquoi nous nous sommes indignés de la promotion faite du diagnostic TDA/H dans les murs de l’université de Nanterre le 29 septembre dernier. Ce diagnostic sans aucune preuve scientifique, cherche à faire croire qu’il s’agit d’une maladie organique, un « déficit » d’origine neurologique, ou génétique. Sa solution d’élection sera donc la Ritaline, qui est une drogue. Nous allons probablement vers un scandale sanitaire sur ces questions.
Ceux d’entre nous qui étaient régulièrement inscrits au colloque du 29 ont été désinscrits, et l’accès de la salle leur a été interdit par une dizaine de vigiles. Nous donnerons suite.
Une autre de nos grandes préoccupations concernant l’enfance est la question des autismes. C’est un champ encore en cours d’élaboration et un maillon faible. Ceux qui veulent marginaliser la psychanalyse s’en sont donc servis, non sans s’abriter derrière les inquiétudes des parents, dont nous partageons le souci.
C’est pourquoi nous vous invitons à vous inscrire et à participer au débat annoncé ci-dessous. Nous rappelons les noms de ceux qui ont eu la patience de l’organiser. Vous remarquerez que ce comité d’organisation comporte aussi bien nos amis que ceux qui ne le sont pas. Nous sommes favorables au débat.