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Collectif des 39 28 février 2020
Une vive réaction des professionnels de terrain, de leurs partenaires et des familles d’enfants concernés a été provoquée par le Cahier des charges régional des CMPP en Nouvelle-Aquitaine, transmis en fin d’année dernière.
Les CMPP, où travaillent ensemble, depuis des décennies, des pédopsychiatres, des psychologues, des pédagogues, des orthophonistes, des psychomotriciens … proposent aux enfants de 0 à 20 ans et à leur famille, un accueil et un soin individualisés, qui tendent à prendre en compte leur parcours psychique dans toutes ses dimensions (médicale, développementale, et psycho-sociale…).
Les CMPP (comme les CMP enfants) reçoivent, sans à priori, toutes les familles qui les contactent, le plus tôt possible après qu’elles en aient fait la demande. Ces centres ont malheureusement subi des baisses importantes du nombre de professionnels au cours des dernières années, des structures ont été déplacées, fermées… et les listes d’attente se font alors de plus en plus longues. C’est une nouvelle attaque que subissent les CMPP en Nouvelle-Aquitaine : l’ARS exige (sans concertation) la transformation radicale de ces lieux de consultation généraliste en « centres experts » de diagnostic d’un seul type de pathologie dite « du neuro-développement » (concept dont les bases scientifiques sont controversées et la pertinence clinique non-confirmée, mais qui sert d’alibi pour gommer l’existence des dimensions psychodynamiques et psychosociales des pathologies pédopsychiatriques). L’ARS somme les CMPP de renoncer au soin psychique individualisé au profit d’une « gestion » de cohortes de cas : les enfants devraient se voir attribuer automatiquement un diagnostic et être dispatchés, selon leur « neuro-pathologie », à des rééducateurs et parfois thérapeutes. Ainsi, seules certaines familles auraient droit au remboursement des « soins » (au prix souvent pour leur enfant d’une étiquette d’handicapé).
Ce document de l’ARS est une nouvelle tentative de la part des tenants d’une vision orientée et excluante du développement des enfants d’imposer une approche réductrice, purement neuro-éducative des « troubles », au détriment de la vision globale de l’enfant. Le ton autoritaire et la démarche brutale qui visent à imposer par le haut des « plateformes » de « neurodéveloppement » à la population, au prix de la déstructuration des CMPP, doit alerter les autorités compétentes. Car ce ton et cette démarche pourraient s’apparenter à un « harcèlement moral institutionnel » que véhiculent certaines démarches managériales, qui se développent également à l’Hôpital, à l’École, à l’Université…
Le Collectif des 39 réuni ce jour se réjouit des réactions rapides, au niveau national, d’un grand nombre de sociétés, fédérations et associations professionnelles de pédopsychiatrie, tant du champ médico-social que sanitaire. Nous apportons un soutien total aux initiatives prévues le vendredi 13 mars 2020 à 12h30 sous les fenêtres de l’ARS à Bordeaux (103 B, rue Belleville), déterminés à contenir cette contagion idéologique et la brutalité gestionnaire.
Déclaration des associations psychanalytiques brésiliennes
Introduction de Gérard Pommier
Oui, l’inconscient, c’est le politique ! C’est tel quel que Lacan l’a énoncé. L’inconscient porte l’histoire. Tout d’un coup, un peuple se révolte, alors que personne ne s’y attend. Élu grâce à un coup d’état judiciaire, Bolsonaro est un nostalgique de la dictature militaire. Les associations Psychanalytiques Brésiliennes viennent de prendre position contre ses derniers coups de force. Dérogent-ils en cela a leurs positions de Psychanalystes ? Ne se sont-ils prononcés qu’à titre de citoyens ? Non, car quelle est la tâche du Psychanalyste, sinon de libérer la parole ? Et la parole est étouffée sous une dictature. Les collègues qui prônent la « neutralité » collaborent en réalité à l’oppression. Freud n’a jamais cessé de prendre des positions politiques. Fidèles à sa leçon, nous nous déclarons solidaires de nos collègues Brésiliens.
MANIFESTE DE CONDAMNATION ET REJET
De la part des associations Appoa, Laço analitico, Maiêutica Florianopolis, Praxis lacaniana
NORMALISATION, INTÉGRATION OU INCLUSION À L’ÉCOLE DES ENFANTS DU SPECTRE AUTISTIQUE
HISTORIQUE
– Depuis son individualisation en 1943 par le pédopsychiatre américain, Leo Kanner, la conception de l’autisme infantile précoce a beaucoup évolué. Faute de marqueur biologique spécifique, la définition du trouble repose uniquement sur une constellation de symptômes construite consensuellement par des votes entre professionnels, largement influencés par des groupements de famille ou des promoteurs de méthodes éducatives ou thérapeutiques. D’abord considérée comme désignant un nombre très limité de cas, la dénomination d’autisme s’est étendue d’un côté vers des enfants jusque-là considérés comme souffrant d’un retard mental majeur du fait de lésions cérébrales authentifiées, de l’autre vers des sujets présentant des difficultés de socialisation, avec une intelligence normale voire supérieure (le syndrome d’Asperger, disparu des dernières nomenclatures américaines). Le diagnostic de trouble du spectre autistique (TSA) est aujourd’hui conféré à des populations très hétérogènes auxquelles ne peut être proposée une offre unidimensionnelle.
– Dans l’immédiat après-guerre, les parents d’enfants dits « inadaptés », avec l’appui de professionnels, ont obtenu la prise en charge par la Sécurité Sociale d’institutions résidentielles ou semi-résidentielles appelées « médico-pédagogiques » puis « médico-éducatives » (IME) parce qu’elles offraient, en un même lieu, des soins, une éducation et une instruction. Le souci commun des familles et des professionnels était alors de protéger des enfants fragiles du contact estimé trop stimulant voire traumatisant avec le milieu normal et de développer, dans un cadre plus apaisant, une éducation spécialisée, adaptée aux compétences des enfants. Lorsque les travaux américains ont commencé à être diffusés en France, les pédo-psychiatres ont individualisé dans l’ensemble des enfants inadaptés, sous le nom de psychoses infantiles, des souffrances spécifiques qui nécessitaient une approche particulière mettant davantage l’accent sur les soins, sans négliger pour autant l’éducation et la pédagogie. Cependant, des parents se constituaient en association spécifique pour les enfants ayant des troubles de la personnalité. Ainsi se sont organisés, en France, deux systèmes parallèles, financés tous deux par la Sécurité Sociale : le système sanitaire représenté, pour l’essentiel, par la pédopsychiatrie publique de secteur, le système médico-social quasi exclusivement associatif. Longtemps, l’impossibilité administrative de prescrire pour un enfant donné une double prise en charge a empêché la collaboration et même maintenu une certaine concurrence entre les deux systèmes.
Rapport sur les avancées et les apports des psychanalystes français
INTRODUCTION
De façon récurrente, la psychanalyse et/ou les psychanalystes sont mis
sur la sellette par l’actualité. Aussi la discipline fondée par Freud au début du
20ème siècle reste-t-elle liée, dans l’esprit du public et des décideurs politiques,
à des représentations fragmentaires et hétérogènes, souvent identifiée à une
source de controverses. Pourtant, directement ou non, dans leur cadre social,
professionnel ou de leur vie privée, les citoyens français sont de plus en plus
souvent mis en présence de notions issues de la psychanalyse. C’est le
contraste entre, d’une part une influence psychanalytique qui se développe
loin de toute hégémonie, et d’autre part des attaques sporadiques, parfois
malveillantes, qui a décidé les spécialistes à dresser un état des lieux de la
psychanalyse en France. Leur but est de faire saisir à tous ceux qui sont
concernés les principaux enjeux de cette situation, paradoxale en
apparence.Suite : ici
Méta
Manifeste pour la préservation des CMPP et la liberté d’exercice de ses acteurs.
La Haute Autorité de Santé vient de publier un guide sur les Troubles Spécifiques du Langage et des Apprentissages (TSLA), promulguant une vérité d’État : les troubles « dys », les TSLA, seraient la conséquence de troubles cognitifs spécifiques neuro-développementaux.
L’organisation technocratique de cette planification des soins exclut tout avis ou toute pratique autre que ceux prescrits par la Haute Autorité de Santé. Elle tend à uniformiser progressivement et contrôler souverainement la totalité du champ des soins psychiques.